Arrivé en 2013 chez Deloitte en qualité de Directeur chargé de l’offre Transmission d’Entreprises en Situation Complexe (Distressed M&A), Christophe Guerner vient d’y être promu associé, faisant de lui le troisième associé de l’équipe Deloitte Restructuring, aux côtés de Jean-Pascal Beauchamp et Sandrine Gril-Prats.
L’histoire entre Christophe Guerner et le restructuring débute en 2002, lorsqu’il rejoint le service financier de BFM, jeune radio entièrement dédiée au business à cette époque. Cette première expérience marque sa carrière, la société ayant déposé le bilan le jour de son arrivée, offrant ainsi une belle opportunité à Christophe Guerner qu’il décide de saisir. Il participe au processus de cession qui a amené le tribunal à homologuer un plan de cession en faveur de Alain Weill du groupe NextRadio, qui donnera lieu à « très beau redressement, chose que l’on peut constater 20 ans après » précise-t-il. Immédiatement, ce domaine le passionne et il rencontre Jean-Pascal Beauchamp, alors responsable de la pratique restructuring chez Mazars et conseil de BFM, qui lui proposera de rejoindre le département restructuring.
De Mazars à Grant Thornton que Christophe Guerner quittera en 2013 au profit de Deloitte, afin d’y développer le distressed M&A et le restructuring en région, le parcours de Christophe Guerner lui a permis d’acquérir, à travers 2 crises économiques mondiales et plusieurs réformes majeures du livre VI du code de commerce, une robuste expertise restructuring financier et opérationnel sur des clients français et internationaux.
Ensemble avec Jean-Pascal Beauchamp et Sandrine Gril-Prats ils interviennent sur d’importantes restructurations financières et ils développent une équipe composée d’une trentaine de professionnels, intégrée au sein d’un des plus grands cabinets d’audit et de conseil mondial.
Présent sur une vingtaine d’opérations par an, le nouvel associé s’est illustré sur des dossiers tels qu’Ascometal, Royer, Alinéa, Arjowiggins, Orchestra, aux côtés d’Eiffage qui a repris Charpentes Françaises, Newlook, le groupe polonais Chemet qui a repris une filiale d’Altifort au moment de son démantèlement ou encore Doux lors de sa cession en liquidation judiciaire.
Par Caroline de Bonville
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