Le volailler français Doux traverse de nouvelles difficultés et doit essuyer des pertes de plusieurs millions d’euros par an. Une situation qui l’obligerait à demander son placement en liquidation judiciaire. Le Tribunal de commerce de Rennes devrait rendre sa décision le 4 avril 2018.
Créée en 1955 à Châteaulin dans le Finistère (29), l’entreprise rassemble environ 1200 salariés sur différentes usines de l’Ouest de la France. La direction de Doux et son actionnaire Terrena, deuxième groupe coopératif agricole français, sont mobilisés pour trouver des solutions. Une piste de reprise partielle par l’Ukrainien MHP serait à l’étude.
Le Président du Conseil régional, Loïg Chesnais-Girard précise que la Région pourrait apporter une aide financière dans la nouvelle entité grâce aux différents dispositifs qui existent en la matière. Le gouvernement est également impliqué dans la recherche d’une solution pérenne.
Par Bastien de Breuvand
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