BFR Expertise et Solutions, le cabinet, créé en 2014 à l’initiative de Laurent Dray rejoint en 2017 par Nicolas Bouët, qui accompagne et conseille les dirigeants à la recherche d’une solution de financement du besoin de fonds de roulement de leurs entreprises continue son expansion avec la recrue d’un nouveau chargé d’affaires et la poursuite du déploiement de ses solutions. Au cœur du financement de bas de bilan, l’équipe qui a été fortement sollicitée sur des dossiers in bonis en 2021, voit revenir des dossiers d’entreprises sous performantes. Entre l’inflation, la rupture de certaines matières qui incitent les entreprises à constituer des stocks avant même d’avoir les commandes et la crise énergétique, le financement du bas de bilan redevient un enjeu stratégique.
Spécialiste du bas de bilan, BFR Expertise et Solutions mené par ses deux associés Laurent Dray et Nicolas Bouët accompagne et conseille les dirigeants à la recherche d’une solution de financement du besoin en fonds de roulement de leurs entreprises. Si l’affacturage est l’une des solutions favorisées par les entreprise, l’équipe innove et s’adapte pour offrir à ses clients des solutions sur mesure. Outre le factoring elle utilise des leviers de financement reposant sur l’assurance-crédit, le leasing, des mécanismes de reverse-factoring et de caution ou encore du financement de stocks.
Pour les accompagner, notamment dans l’activité très chronophage de l’assurance-crédit et le traitement des dossiers de financements Laurent Dray et Nicolas Bouët se sont entourés de deux collaborateurs, chargés d’affaires, qui leur permettent d’être encore plus réactifs et ont lancé le recrutement d’un responsable de portefeuille.
Dans les dossiers impliquant des entreprises en difficulté l’équipe intervient en amont, en prévention pour accompagner l’entreprise et trouver avec elle des solutions de financement du BFR, dans le cadre de la mise en place d’un plan de continuation ou en plan de cession mais dans ce cas-là tu côté du repreneur pour trouver avec lui les meilleures solutions pour financer le BFR de reprise, qui est l’un des enjeux majeurs d’une reprise à la barre.
Dans toutes ces situations, comme en in bonis, pour les deux associés « des solutions peuvent toujours être trouvées si nous ne sommes pas appelés trop tard » et ce, pour toute entreprise qui exerce une activité BtoB et qui a anticipé ses besoins de financement. L’anticipation est clé, « on ne pourra pas trouver de financement pendant la période d’observation d’une entreprise en procédure collective depuis plusieurs semaines ». En revanche, si la demande est anticipée « tout peut aller très vite car en deux ou trois semaines nous pouvons mettre en place des solutions de financement ». Lorsque les délais sont très courts, comme en plan de cession, l’anticipation est primordiale. Les repreneurs doivent chercher des financements dès qu’ils commencent à regarder le dossier pour ne pas être dépassés par les délais de la procédure.
BFR s’adapte en fonction de chaque situation pour trouver les financements les plus appropriés pour ses clients. Et le contexte actuel nécessite de l’adaptation. Si suite aux périodes de confinement les liquidités étaient nombreuses sur le marché en raison des mesures de soutien à l’économie, les investissements ont depuis fortement repris mais finalement cela n’impacte pas le bas de bilan et les besoins en fonds de roulement restent donc présents. « Si les fonds investissent ces liquidités en capital ils ne veulent pas les affecter aux besoins en fonds de roulement, donc les entreprises ont besoin de solutions de financement pour leurs activités » nous indiquent les associés.
Par ailleurs, l’augmentation du coût de certaines matières premières, produits qui découle directement du contexte géopolitique actuel conduit les entreprises à stocker davantage pour pouvoir acheter à des coûts qu’elles maitrisent et vendre au bon moment. Il y a donc une déconnection entre les achats et les besoins et il faut porter ces achats sans savoir combien de temps ce qui rend difficile l’appréciation des financeurs sur les lignes de financements qu’ils peuvent mettre en place. Les difficultés d’approvisionnement impactent aussi ces financements et limitent l’intervention des assureurs-crédits. Le besoin en fonds de roulement est donc accru par cette situation et les solutions proposées par BFR ont dès lors toute leur place dans le contexte actuel.
Ainsi si pendant la crise l’équipe est beaucoup moins intervenue sur des dossiers de procédure collective elle a toutefois conservé une activité importante en in bonis. Les professionnels qui s’adaptent donc parfaitement au marché sentent une tension sur ce dernier et un retour des techniques de financement de bas de bilan au cœur des stratégies financières des entreprises.
Par Cyprien de Girval