Placées sous la protection du Tribunal de commerce de Paris le 27 octobre dernier, la société Paule Ka et Kalin, sa filiale responsable de la vente au détail du groupe en France, viennent d’être reprises.
Paule Ka est une marque française de prêt-à-porter spécialisée dans le haut de gamme créée en 1987 par Serge Cajfinger. En redressement judiciaire depuis le 27 octobre dernier, la marque Paule Ka va pouvoir continuer à rayonner. La marque qui cible les femmes de 40 à 60 ans s’appuie sur un réseau de 56 boutiques et corners, ainsi que 250 revendeurs multimarques. Elle emploie 109 salariés en France et 24 personnes à l’étranger. Notons qu’en 2019, la marque réalisait un chiffre d’affaires de presque 30 millions d’euros et sa filiale Kalin, 11 millions d’euros. Le tribunal de Paris a arrêté un plan de cession le 15 février dernier en faveur de Thierry Le Guénic qui porte ainsi au secours à une marque dont l’image est forte et synonyme de chic à la française.
Thierry Le Guénic est habitué à ce type de reprise et se trouve à la tête d’un petit groupe de mode composé de plusieurs entreprises. On peut citer à titre d’exemple la reprise d’Habitat, Burton, San Marina ou encore Chevignon. Avant sa reprise par Thierry Le Guénic, la marque Paule Ka est passé par plusieurs mains sans parvenir à renouer avec le succès. En effet, après un changement de main raté en 2020, la marque est placée en redressement judiciaire mais espère trouver un nouveau souffle. Les fans de la marque ont donc hâte de voir ce qu’il adviendra de cette institution française.
Abitbol & Rousselet (Joanna Rousselet) est intervenue sur le dossier en tant qu’administrateur judiciaire.
Axyme (Jean-Charles Demortier) est intervenue sur le dossier en tant que mandataire judiciaire.
Thierry Le Guénic était conseillé par Taylor Wessing (Kristell Cattani).
Paule Ka était conseillée par Towery Avocats (Samuel Scherman).
Le groupe Paule Ka était conseillé par PWC (Pascal Gounon) sur les aspects financiers lors de la période d’observation des redressements judiciaires.
Par Caroline de Bonville