Arrivé au début de l’année 2020 en tant qu’Associé chez Alvarez & Marsal, Thomas Marcorelles est assurément l’un des auditeurs financiers les plus en vue de la nouvelle génération. Le quadragénaire, qui a passé la plus importante partie de sa carrière chez EY, développe aujourd’hui la pratique Financial Restructuring d’Alvarez & Marsal, aux côtés des équipes dédiées au Restructuring Opérationel conduites par Siham Slaoui. Son équipe compte aujourd’hui 12 professionnels purement dédiés à cette activité. Cette arrivée, après le développement de l’activité Transaction Services (5 associés et 50 personnes) donne à Paris la place que la firme américaine a partout ailleurs dans le monde anglo-saxon et dans le reste de l’Europe.
Considéré comme « un très grand professionnel, robuste techniquement » par Bernard Osta, Executive Director chez Goldman Sachs, il est « précis dans son approche et ses analyses » pour Saam Golshani, avocat associé chez White & Case. Il dispose d’une parfaite « maîtrise des données qui lui donne beaucoup de pertinence et de profondeur » pour Guilhem Bremond, avocat associé chez Paul Hastings. Son secret ? Il « n’applique aucune recette, mais s’adapte à chaque situation » souligne Pierre-Alain Bouhénic, avocat associé chez Brown Rudnick.
Sans doute a-t-il gardé cette capacité de son passé de golfeur de haut niveau. Thomas Marcorelles a parfaitement réussi le passage du « green » au terrain parfois tout aussi accidenté de la finance d’entreprise et de la restructuration. Le lecteur l’aura compris, les éloges ne manquent pas, « c’est le très haut niveau, il est respecté par l’ensemble des acteurs bancaires et financiers, charismatique et connaît ses dossiers sur le bout des doigts » confirme Jonathan El Baze, administrateur judiciaire associé chez Solve.
Précis dans l’énoncé, clair dans l’expression
En charge des Independent Business Review (IBR), les auditeurs financiers jouent un rôle majeur. « Ils sont au cœur des dossiers », car « les discussions partent toujours de l’IBR » rappelle Jonathan El Baze. Il faut donc que la « photographie soit la plus fidèle possible » abonde Jean-Loup Rousseau, CEO chez Proveho Advisory et ancien CEO d’Ascometal. Or, si Thomas Marcorelles a « l’art de rendre compréhensible des éléments complexes », il joue « un rôle qui va bien au-delà de l’établissement d’un rapport » pour l’associé de Solve.
« Toujours présent, tenace et force de proposition » pour Philippe Jeannerot, Administrateur Judiciaire associé chez AJRS Restructuring & Solution qui l’a rencontré à l’occasion du dossier Ascométal, Thomas Marcorelles fait partie « des valeurs-sûres » pour l’administrateur judiciaire versaillais et « des professionnels qui comptent » selon Saam Golshani.
Ecouté des banques et non clivant
Très technique et disposant d’une « approche normative et corrective très fine » pour Pierre-Alain Bouhénic, Thomas Marcorelles « a une acuité dans la lecture des éléments financiers, qui va donner de la profondeur dans ses analyses, par la maîtrise et la justesse des chiffres ».
Sa signature ? Il est « rassurant pour l’ensemble des acteurs » pour Jean-Loup Rousseau et « non clivant » pour Saam Golshani. Ce qui est très important, car « on a besoin d’une base de travail non contestée et non contestable et donc d’avoir des professionnels objectifs qui ne braquent pas les parties prenantes » ajoute l’associé de White & Case. En effet, si « le restructuring est un secteur où il peut y avoir des surcharges d’émotion » fait remarquer Bernard Osta, Thomas Marcorelles « réussi à créer des ponts entre les différentes parties, que ce soit prêteur, actionnaire et société et fait partie des acteurs qui font avancer le dossier » abonde le banquier d’affaires.
Avec « un excellent timing de la prise de parole ; son propos porte lors de discussions parfois compliquées et émotionnelles », pour l’ex-président d’Ascométal. Ce dernier nous confie par ailleurs qu’il dispose d’une autre qualité : « celle de savoir dire non à son client ». Le résultat ? S’il a la confiance des chefs d’entreprises, « il a également l’oreille des créanciers » explique Jonathan El Baze, « chez Alvarez & Marsal, ils ne se sont pas trompés sur la personne » confirme Guilhem Bremond.
Un professionnel ambitieux, au sein d’une firme mondialement connue
Dans les locaux parisiens d’Alvarez & Marsal depuis quelques mois seulement, déjà impliqué dans d’importants dossiers amiables ou judiciaires tels qu’Ymagis, ou la reprise de Courtepaille par Buffalo Grill, Thomas Marcorelles se lance dans une aventure entrepreneuriale au sein d’une maison « bien connue des praticiens du restructuring à travers le monde » rappelle Pierre-Alain Bouhénic.
Amorçant une nouvelle étape dans sa carrière, le quadragénaire se lance un nouveau défi. « Professionnel, technicien, communiquant et facilitateur » pour Bernard Osta, « s’insérant parfaitement dans une équipe protéiforme, n’utilisant pas le dossier pour exister, mais œuvrant à la construction d’une solution » pour Jean-Loup Rousseau. Thomas Marcorelles s’est imposé dans son marché. « Il est un navigateur expérimenté et fiable » qui détermine la position de l’entreprise et propose les routes aux « dirigeants d’entreprises en difficulté qui majoritairement ne sont pas préparés à ces situations délicates » souligne Jean-Loup Rousseau.
Par Cyprien de Girval