FIDAL, plus grand cabinet d’avocats de France avec 1200 avocats et près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, cultive sa singularité. Organisé autour d’une direction technique, hub du droit où s’opèrent la veille, la formation et les recherches prospectives, le géant français, qui dispose d’un maillage territorial sans équivalent, se veut tout terrain : capable d’intervenir dans toute la France avec le même niveau d’expertise et, dans toutes les spécialités du droit des affaires. Accessibles et disponibles, les avocats de FIDAL s’engagent auprès des clients avec le même professionnalisme depuis 100 ans. Un cabinet fier de son histoire et tourné vers l’avenir.
Né en 1922, FIDAL, qui fut d’abord un cabinet de conseil en fiscalité, avant d’embrasser la profession d’avocats en 1992, apparait encore aujourd’hui comme iconoclaste. Couvrant tous les domaines du droit des affaires, le cabinet a aussi développé un écosystème d’affaires qui lui permet par exemple d’adjoindre aux avocats de son équipe Mutation et Retournement des Entreprises (MRE), des spécialistes en droit rural lorsque le dossier l’implique, des psychologues si une restructuration sociale le rend nécessaire, ou encore des notaires, des fiduciaires et des conseils financiers.
Intervenant en conseil comme en contentieux, FIDAL accompagne principalement des entreprises et leurs dirigeants, mais également des créanciers, des banques, des actionnaires et fonds d’investissements, sur des problématiques régionales, nationales et internationales.
Un ancrage régional et des ambitions internationales
Le réseau MRE composé de 35 personnes, rattaché au département Règlement des contentieux, est animé par Brigitte Petitdemange et Hayette Khellas. A l’instar de FIDAL, l’équipe fait de la proximité son leitmotiv et intervient sur l’ensemble du territoire avec le même degré de compétence et de professionnalisme. Le cabinet irrigue les territoires et fait « de son ancrage local une force lui donnant une visibilité sur le territoire et une proximité avec les chefs d’entreprises » observe Bertrand Perrette, associé chez Eight Advisory. Maitrisant tout à la fois « les écosystèmes régionaux et l’environnement du restructuring » pour l’expert financier, FIDAL est « capable de monter des équipes transrégionales utiles en cas de co-mandats de plusieurs administrateurs judiciaires » indique Antoine Bisdorff, directeur associé intervenant tant à Paris qu’en Bretagne, « et des équipes trans-nationales » ajoute Isabelle Vincent, avocate directrice associée ancienne managing partner de WTS France comme Arnaud Roiron, avocat directeur associé, avec lequel elle a rejoint FIDAL pour prendre en charge la pratique sur Paris.
« Le défi de FIDAL est d’apporter le restructuring, matière très parisienne, en province » indique Yves-Marie Herrou, lui-même formé à Paris chez Borloo & Associés, directeur associé en charge du restructuring en Val de Loire exerçant désormais en pays nantais où il a présidé la fameuse Association des Acteurs du Retournement de l’Ouest. L’activité est également présente à Toulouse avec Mathieu Aurignac et dans la région lyonnaise, avec Charlotte Marie. Cette dernière, formée aux côtés de Martine Zervudacki-Farnier, a rejoint l’étude d’administrateurs judiciaires Meynet & Associés après une expérience entrepreneuriale au Vietnam. Parfaitement intégrée au pays des gones pourtant réputé pour son chauvinisme, heureuse de s’investir auprès d’un tribunal qui « fait figure d’exemple » sous l’impulsion du Président Gardon, Charlotte Marie voit l’écosystème lyonnais évoluer rapidement. se fait remarquer localement pour son « engagement, son volontarisme et son implication dans ses dossiers » et fait figure « d’étoile montante dans la région » selon Gaël Couturier.
Le résultat ? « Nous formons un cercle de confiance qui nous permet de mutualiser nos expériences. Ce partage nous renforce » confirme Yves-Marie Herrou. A titre d’exemple, « Etre en capacité de connaitre les pratiques bancaires parisiennes me permet d’utilement conseiller les chefs d’entreprises toulousain » nous précise Mathieu Aurignac, directeur associé, en charge du restructuring dans la ville rose. Et pour cause, dans un monde en mouvement permanent, le partage des expériences et connaissances est essentiel pour prévoir le futur, et les enjeux ne manquent pas. « Nous passons d’une gestion de crise de liquidités réglée par les aides et le PGE à une crise de solvabilité. Nous allons donc connaitre des dossiers où il faudra restructurer les entreprises en profondeur » insiste l’avocat toulousain. Et « les banques qui sont contraintes par la règlementation de Bâle 3 ne pourront pas intervenir indéfiniment » appuie Isabelle Vincent. Alors comment financer la croissance ? « Il faut que les actionnaires puissent prendre leur part de l’effort. Ce qui est d’autant plus important que la part des banques dans le financement des entreprises est structurellement plus élevé en France qu’à l’étranger » confirme Arnaud Roiron. S’agissant de la transposition de la directive, Isabelle Vincent fait valoir « qu’elle ne provoquera un changement de paradigme que lorsque les dettes des entreprises auront changé de créancier ». Ce qui pourrait arriver « plus rapidement qu’on ne le croit » prévient l’avocate.
FIDAL, par ailleurs, fondateur, avec le cabinet d’avocats allemand Luther, du réseau international unyer et membre du réseau fiscal international WTS Global, fait de ses alliances exclusives avec des partenaires étrangers le tremplin pour accompagner ses clients dans leurs projets, partout dans le monde.
Avocats dans la durée, comme dans les périodes de crise
Au côté des actionnaires dans le dossier BCM, qui fut la première application des classes de parties affectées, conseil du mandataire judiciaire dans l’épineux dossier BVA, auprès de plusieurs banques dans la restructuration de Rallye, l’équipe était aussi à la manœuvre dans le prepack Egetra où, menée par Arnaud Roiron, elle a réussi « à mobiliser toute une série d’experts en un temps record rendant possible la cession en deux mois du logisticien, tout en prenant en compte l’accompagnement au plan humain que l’opération engendrait chez le dirigeant, et ce dans un contexte juridique extrêmement complexe notamment en raison des problématiques douanières » salue Rémy Poitevin, ex-PDG du groupe international. Également présente dans le dossier Arjowiggins au côté d’un candidat repreneur, ou encore dans le dossier Alinéa où l’équipe représente un créancier contrôleur, l’équipe intervient sur tous les terrains.
Avocats dans la durée, tout en étant capables d’accompagner les entreprises dans leurs opérations plus exceptionnelles, les professionnels composant la pratique MRE et les 1200 avocats de FIDAL possèdent un capital confiance auprès de nombreuses entreprises dont le cabinet est le conseil depuis de nombreuses années et portent un ADN fort et partagé par des professionnels dont beaucoup font carrière dans cette maison.
Preuve vivante que l’on peut être un acteur historique tout en étant innovant, apporter des compétences techniques pointues partout où il y a des tribunaux de commerce et des zones d’activités, FIDAL est l’un des rares cabinet à pouvoir gérer aussi bien les problèmes récurrents des entreprises, que leurs opérations exceptionnelles. Apte à maitriser tout autant les problématiques régionales de ses clients, que leur ambition internationale, marque importante dans le paysage français des cabinets d’avocats, avant tout aux côtés des entrepreneurs, mais également conseil des banques, FIDAL fait partie de ces maisons que nos ainés ont connu et que nos enfants connaitront.
Par Cyprien de Girval