Boutique d’avocats engagés, Enthoven & Girard fait du sur-mesure son ADN et de la passion son leitmotiv ! Parfaitement taillé pour la clientèle small et midcap, animé par deux associés Eric Enthoven et Fabrice Girard, pouvant compter sur leurs collaborateurs Xavier Robin et Jérémie Battino, le cabinet se distingue par son accessibilité, son énergie et sa créativité. Travaillant avec Jean-Dominique Daudier de Cassini dans la restructuration puis la cession d’Office Dépôt, à la manœuvre dans les restructurations de Jmt France et d’Olly Gan, représentant plusieurs établissements bancaires dans le cadre de contentieux, actifs également en amiable ou aux côtés de créanciers ou de candidats repreneurs dans des dossiers comme Thomas Cook ou Sonia Rykiel, les avocats ont démontré qu’ils étaient tout terrain, en contentieux comme en restructuring, en amiable comme en judiciaire.
Et pour cause, si les deux associés « se connaissent depuis très longtemps » relève Guillaume de Feydeau, PDG d’Office Dépôt, ils ont en commun une longue expérience acquise aux côtés de Christophe Théron, dont ils ont gardé le « goût des négociations amiables, la fougue et l’excellence juridique » nous confient les associés. « Très différents l’un et l’autre dans leur approche » pour Guillaume de Feydeau, les deux associés forment un duo de deux « fortes personnalités et de deux pratiques complémentaires mais comparables car recherchant le sur-mesure ».
Avocats d’entrepreneurs
« Nous ne souhaitons pas nous classer dans une catégorie d’avocats de débiteurs, de créanciers ou de repreneurs » prévient Fabrice Girard. « Nous sommes du côté des entrepreneurs, quel que soit leur rôle dans le dossier ». Ce qui ne les empêche pas de représenter plusieurs établissements bancaires dans le cadre de contentieux et des fonds d’investissement, car ils sont « capables de traiter tout type de dossier » confirme Vincent Gillibert, administrateur judiciaire chez Thévenot Partners. En effet, si Fabrice Girard se fait remarquer en restructuring, c’est en contentieux qu’Eric Enthoven fait parler de lui. « On est capable dès la phase amiable de faire un audit de la gestion des risques contentieux encourus » nous confie Eric Enthoven et « nous traitons les dossiers en espérant qu’ils restent amiables, mais sommes prêts à basculer en judiciaire si le dossier l’impose » préviennent les avocats. Et si les deux matières peuvent se recouper, se compléter et s’enrichir, les deux pratiques vivent également chacune séparément.
Accrocheurs, empathiques, un côté anti-establishment et rock
Si Fabrice Girard est un avocat « de terrain, doté d’une vraie intelligence de situation, efficace dans les rapports entre les parties » pour Jean-Dominique Daudier de Cassini c’est d’abord parce qu’il s’engage à 100 % dans ses dossiers, parce qu’« il les vit » nous confie l’avocat. Cultivant une « approche humaine » pour l’associé de Weil Gotshal & Manges, ils se relèvent très bons dans l’accompagnement « psychologique du client » pour Thomas Hermetet, avocat associé chez HPML.
Capables de « rentrer par la petite porte », les avocats ont un côté « caméléon » pour Paul Lederlin. « A l’écoute, joignables et empathiques, créatifs et équilibrés, ils savent jouer le chef d’orchestre, tel qu’on l’attend d’un cabinet de restructuring dont ils sont un pure produit » estime l’associé d’Eight Advisory. « On a affaire à des pros » confirme leur client Stéphane Paya, Président d’Olly Gan, « avec eux on se sent encadré, on sait où on va et on sent qu’ils savent où ils vont » ajoute celui qui nous confie que « sans eux, je pense pouvoir dire que nous aurions été liquidés ».
Un pied en restructuring, l’autre en contentieux
De son côté Eric Enthoven est un avocat « tenace, combatif et très bon juriste, il excelle en contentieux » estime Nathalie Le Roy, présidente d’INFI, pour qui l’avocat intervient sur un contentieux d’envergure qui dure depuis plusieurs années. Et pour cause, rien n’est laissé au hasard, « il prépare ses dossiers, défend très bien sur les faits et s’appuie sur une analyse fine du droit » pour sa cliente, il « écrit comme personne » pour son associé Fabrice Girard.
Et si pour Stéphan Catoire, Eric Enthoven est « direct et ne prend pas des voies détournées », Fabrice Girard est « tout en rondeur ». Un pied en restructuring, l’autre en contentieux, Enthoven & Girard c’est un rouage bien huilé, un duo qui forme un combo.
Décris comme « accrocheurs » par Thomas Hermetet, ils vont « jusqu’au bout et obtiennent des résultats » abonde l’avocat. Anti-establishment, un côté rock et décalé, loin de reproduire des formules toutes faites, ils sont « créatifs, directement impliqués et hyper accessibles ». Le résultat ? « Quand je vais chez Enthoven & Girard, je vais chez mon tailleur parisien chercher un costume sur mesure » résume l’associé d’HPML.
« Très à l’aise dans un contexte complexe et international » pour Paul-Henri Audras, administrateur judiciaire chez AJRS qui les a vu à l’œuvre dans le dossier Jmt, le cabinet trilingue peut intervenir tant en français, anglais qu’en allemand « ce qui est rare pour cette taille de structure » nous confirme Paul Lederlin, associé chez Eight Advisory.
Artisans du restructuring, taillés pour le small et le midcap, les avocats du cabinet filent des jours heureux, se préservant des projecteurs et des grandes firmes internationales. La raison ? « On est heureux comme ça. On veut d’abord s’offrir la liberté de choisir nos clients et représenter des dirigeants avec qui on a plaisir de travailler » ! Unanimement décrits comme « particulièrement sympathiques » ce qui n’est pas si fréquent et qui n’enlève rien, les avocats anticipent une période « où les entreprises vont devoir grossir et croquer l’autre ou se faire croquer » et rappellent que « les entreprises les plus inquiètes ne sont pas les plus endettées, mais celles qui ont maintenant le plus besoin d’endettement ».
Enthoven & Girard qui fêtera ses 10 ans dans pas si longtemps a fait ses armes et la preuve de sa pertinence. Une équipe à suivre …
Par Cyprien de Girval