Yestudent, la plateforme d’hébergement entre étudiants lancée en 2014 et qui permet aux étudiants de dormir à moindre coût chez un autre étudiant pour un prix deux fois moins cher qu’une auberge de jeunesse, est en difficulté à la suite du départ d’un partenaire financier. En pleine ascension, elle cherche un repreneur pour ne pas mourir !
C’est sur le blog Medium que Camille Raymond, fondateur de Yestudent en 2014 alors qu’il n’avait que 24 ans, a lancé son appel à l’aide pour sauver sa pépite ! Avec près de 100 000 utilisateurs rassemblés en quatre ans, la jeune pousse a atteint la barre des 50 000 nuitées en 2018, après avoir traversé des débuts difficiles où elle perdait de l’argent à chaque nuitée, jusqu’à devenir rentable au début du deuxième semestre 2018.
Quatre années d’une aventure qui s’annonçait encore belle et longue si l’on en croit le projet d’investir plus de 250 villes européennes dans les deux ans et la levée de fonds de 350 000 euros réalisée en mai 2018. C’était sans compter le refus du déblocage par l’un des partenaires de la 2ème moitié de ce financement, paralysant le développement et la trésorerie de l’entreprise du jour au lendemain. Le 13 novembre 2018, la startup a été placée en liquidation judiciaire et son activité suspendue.
« Passer dans le Positif pour Mourir Demain », tel est le titre de la tribune de Camille, qui se bat aujourd’hui pour sauver sa startup et les sept emplois qu’elle rassemble. Lui qui était si heureux d’annoncer que Yestudent générait pour la première fois depuis ses débuts une marge positive pour chaque voyage, un signal fort qui ouvrait la porte à l’accélération de la croissance !
Pour ne pas mourir, Camille espère aujourd’hui trouver un repreneur qui partage leurs valeurs pour permettre à Yestudent de franchir la prochaine étape.
Le dossier est entre les mains de Jocelyne Dutot, mandataire judiciaire chez Dutot et Associés, à Toulouse.
Par Bastien de Breuvand