Paul Hastings annonce l’arrivée d’une équipe de premier plan au sein des bureaux de New York et Los Angeles. Co-dirigée par Kris Hansen et Jayme Goldstein et composée de 18 associés spécialisés en restructuring, accompagnés de leurs équipes, l’équipe renforce la pratique restructuring américaine dirigée par Luc Despins. La firme américaine dirigée par Seth Zachary peut désormais proposer une pratique restructuring composée de 70 avocats de premier plan sur l’axe Etats-Unis, Londres et Paris. Un mouvement salué par Guilhem Bremond.
Mayday : Que représente cette arrivée de 18 nouveaux associés et de leurs équipes aux Etats Unis pour Paul Hastings Paris ?
Guilhem Bremond : L’arrivée de cette équipe de premier plan constitue une merveilleuse opportunité pour nous en France, en augmentant notre force de frappe internationale et en renforçant notre offre cross-border entre les bureaux de New York, Londres et Paris. C’est donc avec un énorme enthousiasme que nous les accueillons.
Les 18 associés arrivent avec leurs équipes et c’est donc près de 50 avocats qui nous rejoignent en restructuring. Paul Hasting a toujours eu au niveau mondial une belle pratique restructuring mais cette arrivée propulse le cabinet dans les cabinets de tête en la matière dans cette zone du monde.
Avec cette arrivée, l’équipe américaine passe de 8 à 26 associés en restructuring et offre dès lors de nouveaux moyens et de nouvelles opportunités de traiter ensemble des dossiers d’envergure.
Je rejoins pleinement les propos de Seth Zachary, chairman du cabinet, qui se réjouit bien sûr de cette arrivée qui s’inscrit pleinement dans la croissance que connait le cabinet depuis une quinzaine d’année, avec une approche client qui couvre « l’ensemble du cycle de vie des entreprises, à savoir les faillites et les restructurations, les fusions acquisitions et les entreprises en difficulté, les prêts pour situations spéciales et les contentieux ».
Mayday : L’arrivée de cette équipe de premier plan devrait renforcer votre activité cross-border. Estimez-vous que les transactions internationales ont été ralenties en raison des restrictions et incertitudes engendrées par la crise sanitaire ?
GB : Oui nous avons ressenti un impact de la crise sanitaire sur les dossiers cross-border, même si nous avons tout de même gardé un rythme soutenu sur cette typologie de dossiers. Nous avions déjà une équipe solide aux Etats Unis avec qui nous avons l’habitude de travailler. Les synergies se font d’ailleurs dans les deux sens, c’est ce qui a aussi plu à nos nouveaux associés.
Mayday : Avez-vous pu mettre en place des synergies/groupes de travail avec votre équipe américaine afin d’appréhender l’application de la transposition de la directive communautaire en droit français et notamment la mise en place des classes de parties affectées qui se rapprochent fortement de la procédure de Chapter 11 ?
GB : Oui bien sûr, nos équipes américaines ont plusieurs années d’avance sur nous, notamment dans l’appréhension des problématiques soulevées par la composition des classes de parties affectées, mais également dans l’appréhension de la valeur de l’entreprise. Nous nous sommes rapprochés d’eux dès les premiers projets d’ordonnances diffusés et avons donc en effet anticipé les questions soulevées par l’ordonnance. Nous avons mis en place des groupes de travail cross-border pour réfléchir à la mise en œuvre concrète des classes de parties affectées dans nos procédures françaises.
Nous allons bien entendu poursuivre nos échanges avec l’équipe renforcée et bénéficier de nouveaux points de vue ce qui sera nécessairement enrichissant.
Propos recueillis par Cyprien de Girval