Paris, l’enseigne britannique de prêt à porter, qui avait annoncé il y a quelques semaines avoir entamé un processus de cession de ses activités françaises, se place sous la protection du tribunal et se donne six mois supplémentaire pour trouver un repreneur dans le cadre d’une procédure de redressement judiciaire ouverte hier.
New Look, qui doit faire face à un marché complexe, avait annoncé la semaine dernière avoir décidé de céder la partie française de son activité. Cette semaine, l’enseigne annonce son placement en procédure de redressement judiciaire sous l’égide du Tribunal de commerce de Paris. Une période d’observation de six mois a été ouverte.
Un duo féminin de co-administrateurs judiciaires a été nommé par le Tribunal de commerce de Paris. Celui-ci est composé de Carole Martinez de l’étude 2M Associés et de Joanna Rousselet de l’étude Abitbol & Rousselet.
Dans un communiqué, la société, actuellement dirigée par Paul-Henri Cécillon, indique que « La priorité du Comité Exécutif de New Look France est de continuer à faire fonctionner les magasins grâce au soutien et à l’implication continus de ses salariés tout en considérant les offres potentielles des investisseurs. »
Compte tenu du recentrage annoncé sur le marché britannique, les objectifs de cession de New Look à un repreneur ou par appartement restent donc inchangés. L’enseigne représente actuellement environ 50 millions d’euros de chiffre d’affaires et 400 salariés.
Par Cyprien de Girval