L’aventure continue pour le fabriquant de vélos Mavic. Le Tribunal de commerce de Grenoble a arrêté, par jugement du 21 juillet 2020, le plan de cession des actifs et activités de la société au profit du groupe familial Bourrelier.
Créé en 1889 à Annecy, Mavic est un spécialiste de la fabrication d’équipement et d’accessoires de vélo, reconnu par les cyclistes pour ses innovations et ses produits techniques pour vélos et notamment ses roues et jantes en aluminium et carbone.
A la suite de difficultés financières aggravées pour la crise sanitaire, le Tribunal de commerce de Grenoble a, par jugement du 2 mai 2020, ouvert une procédure de redressement judiciaire au profit de la société Mavic et a désigné les études Thevenot Partners (Aurélia Perdereau) et AJUP (Marc Chapon) en qualité d’administrateurs judiciaires ainsi que MJ Alpes (Caroline Jal) et Berthelot (Geoffroy Berthelot) en qualité de mandataires judiciaires.
Au 19 juin 2020, date limite de dépôt des offres, les administrateurs judiciaires ont reçu un total de 14 marques d’intérêts.
Parmi ces candidats, le groupe familial Bourrelier, ancien propriétaire de l’enseigne Bricorama, qui poursuit un logique croissance au niveau européen et notamment en Belgique et en Hollande, s’est positionné pour la reprise de l’équipementier de vélo pour diversifier son activité.
Le groupe envisageait la reprise de 105 collaborateurs et proposait un projet stratégique axé sur le développement technologique de la firme : recentrer l’activité sur le marché de la jante, du moyeu et de la roue en aluminium et carbone qui ont fait le succès de l’équipementier, accentuer les efforts en matière de recherche et développer et moderniser l’outil de production, tels étaient les mots d’ordre opérationnels du groupe Bourrelier pour redéployer l’activité de la société Mavic.
C’est désormais chose faite : par jugement du 21 juillet 2020, le Tribunal de commerce de Grenoble a arrêté le plan de cession des actifs et activités de la société Mavic au profit du groupe Bourrelier.
La société Mavic était accompagnée par ses administrateurs judiciaire et ses mandataires judiciaires, les études Thevenot Partners (Aurélia Perdereau), AJUP (Marc Chapon et Vincent Riquin), MJ Alpes (Caroline Jal) et Berthelot (Geoffroy Berthelot).
Mavic a été conseillée par Deloitte Finance (Jean-Pascal Beauchamp, Christophe Guerner, Laurent Jehanne, Vincent Magot Cuvru et Julien Leclerc) sur les aspect financiers et par les cabinets Cheysson-Marchadier (Bernard Cheysson), Paul Hastings (Guilhem Bremond) et Valoren (Virginie Lockwood et Camille Moïse en droit social) sur les aspects juridiques.
Le groupe Bourrelier était quant à lui représenté par le cabinet Hadengue Avocats (Marc Villefayot, Clémence Legout et Jérôme Genevet) sur les aspects juridiques et PwC Transactions (Olivier Marion, Pierre Daguerre, Simon Veyret et Anaïs Mzali) sur les aspects financiers.
VP Strat (Véronique Pernin et Raphael Gaftarnik) était en charge de la communication autour de l’opération.
Par Pauline Vigneron