Par jugement du 22 avril 2020, le Tribunal de commerce de Lille-Métropole a arrêté le plan de cession des actifs et activités des Etablissements Havet au profit de la société DETAM, après avoir tenue sa première audience en visio-conférence.
La société Etablissements Havet est spécialisée dans les travaux de menuiserie aluminium dans la région lilloise et emploie près d’une vingtaine de salariés. En 2018, elle générait un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros.
Par jugement du 2 janvier 2012, le Tribunal de commerce de Lille-Métropole a placée la société Etablissements Havet en redressement judiciaire avant d’arrêter le 27 mars 2013, un plan de redressement par voie de continuation. Après avoir honoré les six premières annuités de son plan, la société Etablissements Havet n’a pas été en mesure de régler l’annuité due au titre de l’année 2020.
En février 2020, le Tribunal de commerce de Lille-Métropole a prononcé la liquidation judiciaire de la société Etablissements Havet assortie d’une poursuite d’activité afin de permettre à l’administrateur judiciaire de rechercher une solution de cession.
A la suite de la diffusion de l’appel d’offres, l’entreprise de bâtiment DETAM historiquement située à Isbergues, a déposé une offre entre les mains de l’administrateur judiciaire. Cette société est spécialisée dans l’enveloppe de bâtiment (couverture, étanchéité, bardage), en neuf et rénovation. Elle emploie à ce jour 55 salariés. Avec la reprise des Etablissements Havet, la société DETAM a pour objectif de créer la première PME régionale des Hauts de France couvrant l’ensemble de l’enveloppe de bâtiment à destination d’une clientèle de clients professionnels. Cette reprise assure ainsi la poursuite de l’activité des Etablissements Havet et la sauvegarde de 12 emplois sur 19.
L’étude AJILINK Labis-Cabooter (Vincent Labis) est intervenue en qualité d’administrateur judiciaire et l’étude Perin-Borkowiak (Yvon Perin) en qualité de mandataire judiciaire puis de liquidateur.
La société Etablissements Havet était conseillée le cabinet MTFAvocats (Gérald Malle).
Par Pauline Vigneron