En difficulté depuis la survenance de l’épidémie de coronavirus, le leader mondial de l’organisation d’évènements professionnels et grand public, Comexposium, demande à se placer sous la protection du Tribunal de commerce de Nanterre et sollicite l’ouverture d’une procédure de sauvegarde.
Né en 2008 de la fusion entre la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (pôle Comexpo) et du groupe Unibail-Rodamco (Exposium), Comexposium accueille annuellement plus de 3,5 millions de visiteurs et 48 000 exposants, encadrés par ses quelques 1.000 salariés. Ce salon organise habituellement plus de 135 évènements par an, tels que le Salon de l’Agriculture, le Salon de l’Étudiant ou encore la Foire de Paris, sa plus ancienne manifestation (1904).
L’arrivée de la pandémie, et l’interdiction des rassemblements qui a suivi, ont été fatales pour la société qui a vu son chiffre d’affaires passer de 440 millions d’euros en 2019 à 80 millions cette année. Le président Renaud Hamaide indique par ailleurs au journal Les Échos qu’aucun évènement de taille n’est prévu avant le 1er janvier 2021, et assiste impuissant aux reports de la plupart des Salons organisés pour l’année 2021-2022.
Afin de faire face à ce très faible niveau d’activité, la société Comexposium a sollicité l’ouverture d’une sauvegarde à son égard, procédure qui a été ouverte par jugement du tribunal de commerce de Nanterre du 22 septembre 2020. Affaire à suivre…
Les études El Baze-Charpentier (Hélène Charpentier) et Abitbol & Rousselet (Frédéric Abtibol) ont été désignées ès qualités d’administrateurs judiciaires et les études B.T.S.G2 (Marc Sénéchal) et C. Basse (Christophe Basse) ont été désignées ès qualités de mandataires judiciaires.
Par Agathe Caquineau