Par jugement du 27 octobre 2020, le Tribunal de commerce de Poitiers a ouvert une procédure de sauvegarde au profit de la société Transports Jammet, spécialisée dan le transport routier de marchandises réfrigérées.
Basé à Fleuré dans le département de la Vienne, l’entreprise Transports Jammet est créée en 1954 par Jean Jammet. L’activité principale de la société est alors le transport de viande en carcasse au départ des différents abattoirs de la Vienne vers le Marché des halles de Paris et de la Villette. Par la suite, l’entreprise se diversifie en créant une activité de transports de marchandises générales. La société Transports Jammet exerce donc une activité de transport, dont la spécialité est le groupage et la messagerie de produits alimentaires frais et surgelés, et une activité de logistique, à travers des prestations de stockage et de préparation de commande. En 2019, la société réalisait un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions d’euros et employait 460 salariés.
Confrontée à d’importantes difficultés exacerbée par la crise sanitaire, la société Transport Jammet a souhaité mettre en oeuvre des mesures de réorganisation dans le cadre d’une procédure de sauvegarde, lui permettant ainsi de poursuivre son activité économique et d’apurer de son passif.
Par jugement du 27 octobre 2020, le Tribunal de commerce de Poitiers ouvre donc une procédure de sauvegarde au profit de la société Transports Jammet, et désigne les études AJAssociés et FHB en qualité d’administrateurs judiciaires et Marie-Laetitia Capel et l’étude Actis en qualité de mandataires judiciaires. La période d’observation a été fixée pour une durée de 6 mois, soit jusqu’au 27 avril 2021.
La société Transports Jammet est accompagnée de ses administrateurs judiciaires, les études AJAssociés (Serge Preville et Mathieu Dereau) et FHB (Hélène Bourbouloux, Gael Couturier et Valentin Laigneau) et de ses mandataires judiciaires Marie-Laetitia Capel et l’étude Actis (Stéphane Martin).
La société Transports Jammet est conseillée par le cabinet Jurica (Vincent Berault)
Par Agathe Caquineau