Par un jugement en date du 26 janvier 2021, le Tribunal de commerce de Bobigny a arrêté un plan de cession des actifs du groupe Mariner & Co au profit du groupe Kindy. Le groupe Mariner & Co peut ainsi continuer à rayonner.
Suite à l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire au bénéfice du groupe Mariner & Co le 27 octobre 2020 par le Tribunal de commerce de Bobigny, un appel d’offres a été lancé. Le groupe exploitait les marques emblématiques de sous-vêtements et vêtements d’intérieur Mariner et Jil. Par jugement du 26 janvier dernier, le tribunal a arrêté le plan de cession des actifs du groupe Mariner & Co au profit du groupe Kindy, entreprise française de production et de distribution de chaussettes. Notons que ce projet de reprise et plan de cession a emporté l’adhésion et le soutien de l’ensemble des salariés de l’entreprise. En effet, le leader en France sur le marché de la chaussette garde les 35 salariés de Mariner ainsi que leurs bureaux et leur production.
Malgré l’échec de la reprise de Phildar en septembre dernier, Kindy est bien décidé à poursuivre son développement. Avec la reprise du groupe Mariner & Co, le groupe Kindy est désireux d’élargir sa gamme de produits tout en restant dans le domaine du bien-être et du confort intérieur.
Historiquement, Mariner a déjà été une filiale du groupe Kindy avant d’être cédée en 2009. Cette reprise s’inscrit donc dans la continuité d’une histoire commune entre les deux groupes. Après l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire et son rachat en 2017, le groupe Kindy envoie un signal fort au marché du textile témoignant de sa bonne santé actuelle tout en se positionnant sur le Made in France.
Frédéric Brunet est intervenu sur le dossier en tant qu’administrateur judiciaire.
Marie Danguy est intervenue sur le dossier en tant que mandataire judiciaire.
Le groupe Mariner & Co était conseillé par le cabinet GKA Avocats (Gilles Grinal).
Le groupe Kindy était conseillé par Advance Capital (Henri Calef) pour les aspects économiques et financiers.
Par Caroline de Bonville