L’entreprise Cheynet & Fils, premier fabricant européen de rubans élastiques pour la lingerie corseterie a été placée en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Lyon le 5 décembre 2018, assortie d’une période de poursuite d’activité de trois mois. Les candidats à la reprise de l’entreprise ont jusqu’au 15 janvier 2019 pour déposer leur offre.
Créé en 1942 et installée à Saint-Just-Malmont, en Haute-Loire (43), le premier créateur européen de rubans élastiques pour la lingerie corseterie, la mode et le secteur médical est un acteur reconnu pour la qualité de ses produits. Avec une Implantation en Thaïlande et en Tunisie, l’entreprise peut collaborer avec ses clients en étant au plus près de leurs lieux de fabrication.
Maîtrisant toute la chaîne de fabrication de la rubanerie élastique, du guipage à l’enduction de silicone, en passant par l’ourdissage, le tricotage, la teinture et l’impression ; Cheynet et Fils dispose d’un savoir-faire reconnu par de nombreuses marques, à l’instar de Lise Charmel, la Maison Lejaby, Eres ou encore Lacoste.
Mais la concurrence de l’Asie n’a cessé de fragiliser l’activité, le chiffre d’affaires en lingerie a beaucoup baissé et l’entreprise n’e réussira pas à atteindre ses objectifs de chiffre d’affaires sur l’année 2018, prévoyant d’atteindre 9,5 millions d’euros contre 11 millions prévus. Difficile, dans ces circonstances, de remplir les objectifs du plan de relance lancé il y a un an par Grégoire Giraud, le Président.
Il espère toutefois qu’un repreneur crédible se présentera pour pérenniser l’activité et sauvegarder les 189 emplois que compte l’entreprise. Les candidats à la reprise de l’entreprise ont jusqu’au 15 janvier pour déposer leurs offres. D’ici là, l’administrateur judiciaire, Bruno Sapin, dispose des pleins pouvoirs pour assurer la phase de poursuite d’activité.
Par Bastien de Breuvand