C’est au 10, rue Eugène Labiche dans le 16ème arrondissement de Paris que le nouveau Cabinet d’avocats Drai, Forget, Boché, Dobelle pose ses valises et lance le bal du mercato 2019. L’équipe, spécialisée dans la prévention, le traitement des difficultés des entreprises et la sous-performance, le M&A et contentieux en situations spéciales ou complexes, offre une expertise au service des entreprises et des acteurs du restructuring : investisseurs, banques, administrateurs judiciaires ou mandataires judiciaires.
« Faiseurs de paix » assumés, les 4 avocats ont à cœur de « recréer une convergence entre des intérêts devenus divergents pour que l’entreprise garde un écosystème favorable à la mise en place d’une solution de pérennité » et de créer un modèle de traitement des dossiers fondé sur leurs valeurs cardinales : « réactivité, rigueur et vision stratégique dont la mise en œuvre est assurée par une action structurée et polyvalente et ce, tant en France qu’en matière transfrontalière » expliquent de concert les associés.
Les avocats se connaissent bien et de longue date. Sans nul doute sous l’influence des Women In Restructuring (WIR), l’équipe respecte la parité parfaite et conjugue à merveille expérience et fougue.
Emmanuel Drai est un avocat réputé du marché qui a commencé en 1991 au sein du prestigieux cabinet Gide Loyrette Nouel, avant de s’associer au sein de cabinets anglo-saxons, d’abord chez Latham & Watkins, puis Winston & Strawn. C’est en 2011 que l’avocat se lance dans l’aventure entrepreneuriale pour co-fonder le cabinet Advocacy 4 en 2015. Très actif en M&A en situation complexe, gestion de crise, prévention des risques et des contentieux liés, Emmanuel Drai est un fin tacticien du droit qui a la rare qualité d’être aussi à l’aise en négociation amiable, qu’en contentieux des affaires. Membre de la Commission des lois de l’Association pour le Retournement des Entreprises (ARE), il a été entendu par la Commission de Cambourg auprès de Bercy sur le rôle et l’importance du commissaire aux comptes dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises.
Précédemment contrôleur de gestion, Pierre Forget affectionne autant la lecture d’un bilan que celle d’un code de commerce. Il peut également se targuer d’avoir roulé sa bosse dans le milieu du restructuring au sein duquel il évolue depuis 1993. Après avoir été associé de plusieurs cabinets internationaux où il dirigeait la pratique restructuring, il a rejoint Emmanuel Drai au sein du cabinet Advocacy 4. Membre de l’Association Française en Faveur de l’Institution Consulaire (AFFIC), il a participé à son Comité de Travail Ad Hoc sur la prévention des difficultés.
De son côté, Mylène Boché-Robinet a exercé près de 10 ans au sein des équipes restructuring du cabinet Clifford Chance d’abord et August & Debouzy ensuite. Affectionnant particulièrement les restructurations transfrontalières, ce n’est pas un hasard si cette germanophone se rend régulièrement outre-Rhin. C’est notamment en s’inspirant de l’association des Distressed Ladies qui regroupe là-bas des professionnelles du restructuring, qu’elle a créée Women In Restructuring aux côtés d’autres professionnelles du retournement. Mylène Boché-Robinet est par ailleurs membre de l’Association des Jeunes Professionnels du Retournement (AJR).
Enfin, Véronique Dobelle apporte son expertise acquise au sein de la prestigieuse étude Valliot, Le Guenervé, Abitbol où elle a exercé plus de 20 ans de 1991 à 2014, avant de rejoindre le cabinet August & Debouzy. Rompue aux procédures judiciaires, Véronique Dobelle enseigne le droit des entreprises en difficulté à HEC, l’ESSEC, Paris Dauphine et Assas. Elle est également membre de l’Association pour le Retournement des Entreprises (ARE) dont elle est responsable de la Commission Formation, de l’Association Droit et Commerce, de l’Association du GRIP 21 associée aux travaux de la Banque Mondiale sur le droit de l’insolvabilité, ainsi que de l’Institut Français des Procédures Collectives (IFPPC).
Par Cyprien de Girval