Alors que la reprise d’Ascoval par Altifort a été célébrée en grande pompe, le repreneur n’arriverait pas à réunir les 35 millions d’euros promis. Le sort des salariés est en suspens.
C’est un véritable séisme que l’on ressent à Saint-Saulve (Nord) à l’aciérie d’Ascoval. Altifort, le repreneur désigné par la chambre commerciale du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg le 19 décembre dernier ne serait pas certain de pouvoir réunir les financements prévus (ie 10 millions d’euros de fonds propres et 25 millions d’euros en financement obligataire) et le plan de cession pourrait être totalement remis en cause dans ce dossier hautement politique.
Si le fiasco est à craindre, selon Les Echos, le président des Hauts de France affirmerait toujours croire en un dénouement positif. La Voix du Nord indique d’ailleurs qu’Altifort n’aurait pas baissé les bras et chercherait toujours les financements nécessaires à cette opération de reprise. Cependant, selon Les Echos, aucun financement n’aurait été apporté par le repreneur.
Pour les salariés, le choc est très dur à encaisser. Le retrait d’Altifort les remet à la case départ. L’affaire n’est pourtant peut-être pas terminée, une audience est prévue le 27 février prochain …
Par Cyprien de Girval