Prêt à porter le fer pour ses clients dans tous les domaines du droit des affaires, Aramis s’est doté en 2017 d’une équipe dédiée aux restructurations d’entreprises expérimentée, à la fois technique et animée par un sens aigu des relations humaines. Portée par Vincent Pellier, un avocat qui cultive discrétion et efficacité, formé auprès des plus grands noms du marché, et sa collaboratrice Sarah Braïk, l’équipe est active en small et midcap, aux côtés d’entreprises ou de candidats repreneurs et représente parfois les intérêts d’importants créanciers industriels ou bailleurs institutionnels. Chérissant leur liberté sans chercher la lumière, les avocats se soucient de développer une pratique toujours plus qualitative, qu’ils désirent mettre au service d’histoires d’entrepreneurs.
Portant l’ADN de la restructuration d’entreprises en héritage, Vincent Pellier fait partie de ces avocats qui connaissent parfaitement les rouages des tribunaux de commerce. C’est à la faveur d’une rencontre avec le professeur François-Xavier Lucas, lors de sa première affectation à l’Université de Nice, que ce fils et frère de mandataires judiciaires décide de poursuivre la tradition familiale. Après une année chez un mandataire judiciaire à Evry, Marie-Dominique Du Buit, il vit plusieurs expériences auprès d’administrateurs judiciaires, chez Michel Chavaux d’abord, puis chez Hélène Bourbouloux, lors de son installation à Nanterre, ensuite.
Fraichement diplômé du certificat d’aptitude à la profession d’avocats, le jeune professionnel du droit rencontre alors l’avocat Christophe Théron. Un « technicien perfectionniste, qui certes n’avait pas sa langue dans sa poche, mais des idées brillantes » se souvient ce dernier. En 2008, il intègre le cabinet Bredin Prat aux côtés de Nicolas Laurent et travaille avec Olivier Puech à son arrivée en 2013. Il s’implique alors dans le dossier Cœur Défense, en distressed M&A et contentieux. Entre les deux hommes se noue un respect mutuel et une amitié. « On a travaillé sur tous types de dossiers » confie l’associé de Bredin Prat, « c’est un véritable avocat de restructuring : il est tout terrain, il ne lâche rien, il prend des positions claires dans un style consensuel … tant que cela est possible ». Et pour cause, s’il arrive à faire « entendre ses positions dans les négociations », c’est parce qu’il « sait se faire entendre sans être clivant » abonde Joanna Rousselet, administrateur judiciaire associée chez Abitbol & Rousselet.
Un duo complémentaire pouvant compter sur un cabinet full-service
En 2014, il rejoint Alexandra Bigot en tant qu’avocat counsel chez Willkie Farr alors qu’une large partie de l’équipe venait de suivre Maurice Lantourne. Très impliqué dans le dossier SNCM pendant près de deux ans, il rencontre Georges Jourde, un avocat qui le marque et avec qui il conserve des liens forts. Mais épris de liberté, Vincent Pellier s’associe chez Aramis. « Une très jolie boutique » salue Olivier Puech, qui lui offre de la « souplesse, sans pour autant perdre en qualité » pour Dominique Mondoloni, avocat associé chez Willkie Farr.
Avec Sarah Braïk, sa collaboratrice depuis 3 ans, une avocate « habile, dotée d’une belle technicité juridique et investie dans ses dossiers » selon Lou Fléchard, administrateur judiciaire associée chez CBF aux côtés de qui elle a commencé, ils forment un duo complémentaire. Si elle « inspire confiance » pour Aurélie Perret, directrice générale de Synomia, c’est parce qu’« elle est professionnelle, réactive et précise ». Ensemble, ils peuvent également compter sur les expertises d’Alexis Chahid-Nouraï, Raphaël Mellerio et Anne-Hélène Le Trocquer en fusions-acquisitions, Frédéric Milcamps en social, Nelson Da Riba en fiscal, Aurélien Condomines en concurrence, Etienne Amblard en public, Cédric de Pouzilhac en contentieux et arbitrage ainsi que Benjamin May et David Roche en IP/IT.
Capable de faire preuve d’« une parfaite maitrise technique des dossiers » pour Joanna Rousselet, les avocats « connaissent la matière et sont à la fois techniques et opérationnels » confie Jean-Hubert Moitry, dirigeant de Patrimonia pour qui Aramis est intervenu sur des problématiques complexes de financement immobilier sur les marchés financiers.
Une équipe parfaitement taillée pour de belles PME et des ETI
Accessible, décontracté, l’avocat qui officie depuis ses bureaux du 9ème arrondissement de Paris est humainement très investi pour ses clients. Et si Olivier Puech confirme que lorsque vous lui confiez un dossier, « cela devient son dossier », Joanna Rousselet observe un avocat qui « met du cœur à l’ouvrage dans tous ses dossiers quels que soient les enjeux ». Sachant rendre « compréhensible, ce qui ne l’est pas pour un chef d’entreprise » pour Nicolas Drouault, directeur général de Canard Street, Vincent Pellier sait « accompagner les dirigeants dans le monde particulier des procédures collectives » poursuit l’entrepreneur. Le résultat ? « Nous avions besoin d’être conseillés, nous sommes ressorties soulagés » abonde Aurélie Perret. « J’aime les histoires d’entrepreneurs » confirme l’intéressé. A leurs côtés, l’avocat admet que les « dossiers sont intenses. Pendant un temps donné, j’ai l’impression de vivre avec mes clients ». Un rythme qui ne l’effraie pas. S’il reconnait que « les chefs d’entreprises sont exigeants », il apprécie leur franchise « quand ils remercient ils remercient sincèrement » et quand « ils ne sont pas contents, ils le disent franchement » s’amuse-t-il.
Intervenant dans une trentaine de dossiers par an, principalement côté entreprise et repreneur, parfois aux côtés de créanciers industriels comme Naval Group ou des bailleurs institutionnels, l’équipe sait s’adapter à chaque client. Récemment intervenus dans la reprise par Pando / Les Zelles de l’entreprise Vosgienne de menuiserie Bluntzer, aux côtés de FRP2 dans son contentieux contre deux foncières immobilières, en défense d’IKKS dans le cadre d’un important contentieux post liquidation, historiquement aux côtés d’Expérimental Group pour lequel l’équipe intervient côté candidat-repreneur, les avocats affectionnent les entreprises et sont taillés pour les belles PME et les ETI.
Indépendant, cultivant sa liberté, « sérieux sans se prendre au sérieux » pour Dominique Mondoloni, décrit par tous comme sympathique, ce qui n’enlève rien, Vincent Pellier est rompu en judiciaire et tout à fait à l’aise en amiable. « Bon juriste, très organisé » poursuit l’associé de Willkie Farr, essentiellement actif en small et midcap, il est également « à l’aise avec les chiffres » pour l’associée d’Abitbol & Rousselet. Formé auprès des grandes signatures du marché, l’avocat ne recherche pourtant ni les estrades, ni les projecteurs. Désireux de choisir ses dossiers en fonction de l’intérêt juridique, humain et entrepreneurial qu’ils portent, plus que pour leur taille, le quadra n’en n’est pas moins très ambitieux. Bien au contraire …
Par Cyprien de Girval