Sophie Barbé, professionnelle réputée du marché, et Fabien Terraillot tous deux anciens d’Alix Partners rejoignent EY Restructuring aux côtés de Guillaume Cornu, figure historique du marché. Un mouvement important pour le big four qui ajoute à ses compétences en restructuring financier une pratique de haut niveau en restructuring opérationnel.
Professionnelle aguerrie, diplômée de Sciences Po Paris et de l’ESSEC qui a connu presque tous les métiers du restructuring de l’audit chez KPMG avec Nicolas de Germay, aux affaires spéciales chez Natixis, puis en tant que DAF de transition d’une filiale polonaise des Laboratoires Servier avant de coopérer avec Mutares en qualité de CRO et AlixPartners en 2015, Sophie Barbé rejoint EY Restructuring. Personnalité atypique, connu pour son franc parlé « qui ne dit pas blanc quand c’est noir » nous confie un observateur du marché, dégageant « une énergie de dingue », Sophie Barbé rejoint Guillaume Cornu, l’un des visages du restructuring financier depuis trois décennies, pour y apporter sa pratique de restructuring opérationnel acquise ces dernières années.
Elle arrive accompagnée de Fabien Terraillot, un X-Mines qui a fait ses premières armes à la Direction Générale des Entreprises, puis auprès du secrétaire d’Etat chargé du budget et des comptes publics et auprès du Ministère de l’Economie en charge des dossiers de restructuration avant de rejoindre Alix Partners en 2018.
« Nous sommes très heureux de nous adjoindre l’expertise de Sophie et Fabien qui vient compléter notre dispositif au sein d’EY Parthénon, bien sûr côté restructuring mais également côté conseil stratégique et opérationnel pour lequel nous disposons déjà d’une équipe d’environ 200 personnes » indique Guillaume Cornu.
Accompagnant leurs clients dans toutes les problématiques de réorganisation et d’optimisation de trésorerie, dans des contextes aussi variés que complexes, les nouveaux associés interviennent aussi bien sur des sujets de transformation des entreprises qu’en phase amiable comme judiciaire, aussi bien côté débiteur que repreneur. Assumant un rôle de conseils, capables de prendre des mandats de CRO ou de direction financière par interim, pouvant produire le chiffre et mettre en œuvre la restructuration de façon opérationnelle incluant le cas échéant la mise en œuvre des PSE où ils agissent de concert avec les avocats spécialisés aux côtés des entreprises, ils sont tout-terrains, expérimentés et pugnaces.
Pouvant donc compter sur les expertises de Fabien Terraillot ainsi que celles portées par Améziane Abdat, particulièrement réputé pour sa maitrise des procédures judiciaires, Julien Brindeau , ayant lui-même une expérience opérationnelle de CFO dans des entreprises familiales en difficulté, sous LBO, ou encore start up et appuyé aujourd’hui s par une trentaine de collaborateurs, Guillaume Cornu et Sophie Barbé poursuivent ainsi le développement d’EY Restructuring avec un objectif proposer une offre restructuring full-services en s’appuyant sur toutes les compétences de l’équipe Stratégie et Transaction, dont celles d’EY Parthénon ou encore de Matthieu Carlier qui conduit l’activité distressed M&A.
En effet, compétente pour accompagner ses clients à tous les stades des difficultés, depuis la stratégie de marché équipes de et les plans de retournement opérationnels jusqu’à la production d’Independant Business Review, le pilotage de la fonction finance, de la trésorerie, du financement du BFR, en passant par l’évaluation et le business modeling, jusqu’à la mise en œuvre des restructurations sociales, Guillaume Cornu aime comparer cette équipe à un « médecin de famille » ou un « senior banker ».
Ambitionnant de doubler sa taille d’très rapidement, l’équipe qui clôture un exercice en croissance tout en observant un marché calme, s’attend à un cycle restructuring intensif. « Si toute industrie électro intensive est affectée par la crise énergétique au premier chef de laquelle l’industrie manufacturière, le sujet s’invite aussi dans le retail » constate Sophie Barbé. « Si l’on conjugue l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat y afférent, la rupture des chaines de production, la guerre en Ukraine et les problématiques énergétiques du moment, il y a de quoi s’interroger sur la fin de l’année … » insiste Guillaume Cornu.
Par Cyprien de Girval