La 7ème édition du Printemps des entrepreneurs s’est déroulée à Lyon le 24 avril dernier. Rendez-vous incontournable des dirigeants de PME – ETI, startups et grandes entreprises, il fut l’occasion d’évoquer l’épreuve de l’échec comme un tremplin vers le succès, dans le cadre d’une plénière intitulée « Touché, mais pas coulé ».
L’occasion de faire passer le message aux entrepreneurs qu’un échec n’est pas une maladie mais une étape douloureuse qui rend plus fort. Etre entrepreneur, c’est d’abord avoir le courage et l’audace de se lancer dans une aventure qui va placer chacun devant ses fragilités. Pour Marie-Josée Bernard, professeur à l’EM Lyon Business School, c’est un vrai sport de haut niveau qui nécessite de multiples compétences et des qualités humaines. Un sport pratiqué par Nicolas Duval, fondateur de Takeaway qui a connu la liquidation judiciaire de sa société en août 2017 et qui s’estime aujourd’hui guéri, évoquant l’échec comme une vraie expérience.
Bernard Reybier, patron de Fermob, et Marie-Sophie Obama, dirigeant de Lyon Asvel Féminin, ont tenu à préciser l’importance d’être à l’écoute des signaux d’alerte qui préviennent du danger, aussi faibles soient-ils. A se montrer sur-optimiste, l’entrepreneur risque de manquer de lucidité, le doute a de très bons côtés qu’il ne faut pas sous-estimer.
Face à l’épreuve, il faut savoir s’entourer précise Guillaume Mulliez. L’association 60 000 rebonds par exemple, accompagne les dirigeants d’entreprises qui ont vécu l’échec en leur permettant de partager leurs difficultés avec d’autres entrepreneurs dans des situations similaires, pour retrouver confiance en eux et rebondir. Une main tendue qui amène à la résilience, cette capacité à prendre acte d’une situation donnée pour rebondir et aller de l’avant.
Par Bastien de Breuvand