Rachetée il y a quelques semaines par un consortium d’investisseurs composé des groupes Lee Cooper France, Amoniss (Kindy) et Ibisler Tekstil Pimkie engage sa nécessaire restructuration. Ces derniers annoncent ainsi notamment un projet de réorganisation de son parc de magasins qui conduirait d’ici 2027 à la fermeture de 64 magasins et la suppressions de 257 postes.
Rachetée en février dernier à l’Association Familiale Mulliez (AFM) par un consortium d’investisseurs composé des groupes Lee Cooper France, Amoniss (Kindy) et Ibisler Tekstil, l’enseigne de prêt-à-porter Pimkie engage son plan de retournement.
Face à la baisse de fréquentation des magasins, l’enseigne a ainsi annoncé ce mercredi 28 mars, lors d’un CSE, son intention de mettre en place un plan d’économie à travers notamment une restructuration de son parc qui entrainerait la fermeture de 64 magasins sur les 302 que compte l’enseigne et la suppression de 257 postes sur près de 1.390 salariés afin d’envisager un avenir pour la marque. Ce plan social est finalement moins fort que celui d’origine qui prévoyait la suppression d’une centaine de magasins et des postes y afférant.
Selon le journal Ouest France, rapportant des propos de la direction : « Ce plan vise à « inscrire Pimkie dans un projet de long terme, en s’appuyant sur une structure saine » précisant que « Les leviers pour réduire le nombre de fermetures seront étudiés avec attention, à chaque fois que cela sera possible, notamment aux côtés des partenaires bailleurs de Pimkie ».
Par ailleurs, « L’entreprise entend « tout mettre en œuvre pour proposer des solutions favorisant le repositionnement des salariés » via un « reclassement interne » et « un accompagnement personnalisé » » et envisage « une « modernisation de l’offre et de l’image », une « transformation digitale » ou « l’amélioration de la performance commerciale ».
Par Gwenaëlle de Girval