A Saint-Martial d’Artenset, en Dordogne (24), le Groupe Menuiseries Grégoire fabrique des portes et fenêtres depuis 1907. Ce fleuron de l’industrie du Périgord a été placé en redressement judiciaire le 18 juillet dernier. Mardi, quatre offres de reprise étaient présentées devant le Tribunal de commerce de Paris.
Parmi ces offres, deux semblent sortir du lot : la première est portée par le groupe Lorillard, spécialisé dans la menuiserie industrielle et basé en Gironde qui prévoit de sauvegarder 210 emplois sur les 436 que compte l’entreprise. La seconde offre est portée par le fonds Prudentia qui prévoit quant à lui de conserver 260 emplois, ce qui rassure les salariés qui semblent avoir une préférence pour cette seconde offre, notamment du fait qu’elle propose de maintenir les emplois sur le site actuel.
Les syndicats restent néanmoins inquiets sur la façon dont va être financé le plan de sauvegarde de l’emploi des salariés qui seront licenciés pour motif économique.
Le groupe souffre depuis 2016 de grosses pertes d’exploitation en raison notamment de la crise du bâtiment et d’une diminution des marges qui ont fragilisées la situation malgré un chiffre d’affaires de 63,6 millions d’euros en 2017.
Le Tribunal de commerce de Paris devrait rendre sa décision le 8 août.
Par Bastien de Breuvand