Après 15 années passées aux côtés de Thierry Montéran, Marine Simonnot, 39 ans, est cooptée associée du cabinet UGGC pour muscler l’équipe restructuring.
Pure produit d’UGGC, formée à l’école de Thierry Montéran, connu pour sa rigueur et sa technicité, Marine Simonnot a été promue Counsel en 2013 et devient aujourd’hui associée aux côtés de celui qu’elle a rencontré en stage de fin d’études il y a 15 ans. Récompensée pour sa fidélité, Marine Simonnot, qui nous confie que « quand cela se passe bien et que l’on partage les mêmes valeurs », à « partir pour partir » elle préfère rester pour s’associer !
Evoluant au sein de l’un des rares grands cabinets franco-français disposant d’une ambition internationale marquée par plusieurs bureaux à l’étranger, Marine Simonnot, séduite par la « dynamique », vient muscler une équipe bien connue en représentation de débiteurs et de repreneurs. Souhaitant y développer la clientèle internationale du cabinet, elle compte bien s’appuyer sur leurs bureaux ou correspondants en Europe (Paris, Marseille et Bruxelles), en Afrique (Casablanca), en Asie (Shangai et Hong-Kong) et en Amérique du Sud (Sao Paulo et Belo Horizonte).
Aux côtés de Thierry Montéran, Marine Simonnot pourra compter sur l’implication de Sébastien Segard et Guillaume Brillatz, sur le renfort d’une nouvelle collaboratrice qui arrivera cet été, et des 150 avocats et juristes, dont une trentaine d’associés, qui couvrent l’ensemble des problématiques du droit des affaires du cabinet fondé en 1993.
Après 15 années chez UGGC, l’avocate dispose déjà d’une solide expérience. Après être intervenue dans aux côtés de Sides (fabriquant de véhicules anti-incendie) et de la fondation INFA (fondation reconnue d’utilité publique intervenant dans le secteur de la formation professionnelle) dans le cadre de leur restructuration, elle a participé au dépôt de bilan du gestionnaire des remontées mécaniques et des résidences de tourisme de la station de ski de Risoul (Hautes Alpes) « où il a fallu assurer la saison de ski et la venue du tour de France en plein milieu de la procédure de redressement judiciaire ». Elle est également intervenue auprès de fonds de retournement dans le cadre d’offres de reprise au profit de Hyet Sweet, dernier fabriquant d’aspartame européen, de la Chocolaterie de Bourgogne ou encore de Franceole Industrie. Familière du contentieux des procédures collectives, l’avocate a représenté ainsi le ministère de la culture dans le cadre de la procédure de liquidation judiciaire de la société Aristophil, le fabricant italien de yacht Overmarine, dans le cadre d’un contentieux qui l’a opposé à son distributeur exclusif mondial depuis près de 25 ans – SNP – dont le plan de sauvegarde juste adopté avait vu son contrat de distribution résilié par ses clients et l’obligeant à réaliser « une saisie conservatoire pour plus de 88 000 000 euros, qui a été autorisée un 24 décembre ».
Présidente de la commission insolvabilité de l’Association Internationale de Jeunes Avocats, membre de l’association Women in Restructuring (WIR) et chargée de formations en droit des entreprises en difficulté à l’EFB (Ecole de Formation professionnelle des Barreaux de la cour d’appel de Paris), Marine Simonnot est également une intervenante régulière aux entretiens de la sauvegarde organisés par l’Institut Français des Praticiens des Procédures Collectives.
Par Cyprien de Girval