Dans sa dernière étude annuelle sur les défaillances d’entreprises, le cabinet Deloitte met en avant l’implication des régions dans le sauvetage des entreprises défaillantes grâce à des outils d’intervention publics très efficaces.
C’est notamment le cas de la région Hauts de France, qui a attribué une avance remboursable au spécialiste de la dentelle de Calais, l’entreprise Noyon, favorisant son sauvetage l’an dernier, mais aussi de la région Normandie qui a fait bénéficier l’emballeur Risloise de son dispositif ARME (Anticipation Redressement Mutations Economiques), ou encore de la région Bretagne qui pourrait bien intervenir dans le sauvetage du volailler Doux en prenant une participation au capital.
De manière générale, les régions françaises se sont structurées pour accompagner les entreprises en souffrance et proposent le plus souvent un guichet unique auquel s’adresser. Elles sont en lien direct avec les services de la sous-préfecture, de l’Urssaf, ou du commissariat au redressement productif et anticipent les défaillances plus graves des entreprises pour éviter les effets domino.
Les dispositifs en place permettent l’obtention d’aides entre 500 000 et 3 millions d’euros sous forme d’avances remboursables, de contre-garanties des banques et parfois de subventions. L’étude nous apprend qu’environ 15 à 25 entreprises sont aidées chaque année par les conseils régionaux, ce qui représente 200 à 300 défaillances et un certain nombre d’emplois sauvegardés.
Pour accéder à l’étude Deloitte : L’entreprise en difficulté en France
Par Bastien de Breuvand
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