Depuis son lancement en 2019, la Banque de l’Orme, entité de la Caisse d’Épargne, accompagne les entreprises ou professionnels en difficulté pendant la période de sauvegarde, de redressement judiciaire ou pendant le plan de continuation. Déjà mis en place par plusieurs antennes régionales de la Caisse d’Épargne, notamment en Bretagne, Rhône Alpes et Pays de la Loire, le dispositif est désormais opérationnel en Aquitaine.
La banque de l’Orme devient un nouvel acteur spécialisé dans le restructuring et propose un accompagnement sur-mesure dans le but de permettre la poursuite de l’activité pendant des situations difficiles ainsi que des services bancaires et des financements adaptés. Ce nouvel acteur s’adresse aux entrepreneurs, administrateurs et mandataires judiciaires, avocats, experts comptables etc. Cette banque judiciaire s’adresse à tous les débiteurs en difficulté, qu’ils soient clients ou non de la Caisse d’Épargne, et ce peu importe la taille de leur entreprise ou leur secteur d’activité.
L’action de la banque de l’Orme couvre toute la période de difficultés de l’entreprise (procédure de sauvegarde, redressement judiciaire, plan de continuation, liquidation judiciaire avec poursuite d’activité et administration provisoire) en proposant conseils et services bancaires nécessaires à la poursuite de l’activité pour les entreprises et les professionnels en procédure collective.
Cette prestation est assurée par une équipe de professionnels entièrement dédiée à cette activité disposant de compétences techniques et juridiques ainsi que d’une capacité d’écoute et d’analyse. À titre d’exemple, la banque de l’Orme, dans l’Ouest, qui fait partie des premières ouvertes, est sous la responsabilité d’Olivier Chassé, accompagné de deux chargés d’affaires, Frédérique Delhumeau-Hamard et Philippe Metelli.
La prise en charge par la banque de l’Orme est rapide, le circuit de décision étant court et les solutions bancaires et de financements proposées sont adaptées aux besoins du débiteur (ouverture immédiate des comptes courants, mise en place des moyens de paiement, chéquier et carte bancaire, gestion des comptes sur Internet, gestion des flux et financement du cycle d’exploitation – affacturage, escompte d’effets de commerce et cession de créances Dailly).
Par Caroline de Bonville