Les deux enseignes du jouet actuellement à la recherche d’une solution de sortie de crise suscitent le vif intérêt de la Financière Immobilière Bordelaise (FIB), dirigée par Michel Ohayon. Une solution qui ouvre l’hypothèse d’un éventuel rapprochement entre les deux sociétés et la naissance d’un nouveau leader français du jouet.
Pour le groupe Ludendo, la piste du plan de continuation présenté par Jean-Michel Grunberg est toujours à l’étude et le groupe FNAC DARTY se tient toujours prêt à venir présenter son offre de reprise dans le cas où le Tribunal de commerce de Paris rejetterait le plan de continuation. Un plan qui pourrait être financé par un nouvel actionnaire, la FIB, qui apporterait 30 millions d’euros pour assurer sa mise en œuvre.
Fondé par Michel Ohayon, la FIB détient environ 2 milliards d’euros d’actifs immobilier dans le domaine commercial, hôtelier et viticole. Récent acquéreur de 22 magasins Galeries Lafayette, il fait également partie des trois candidats à la reprise des 53 magasins Toys’R’Us, en concurrence avec Orchestra et Jellej Jouets.
Si le Tribunal de commerce de Paris se prononce en faveur d’une entrée au capital de Ludendo et son homologue d’Evry, en faveur de la reprise des magasins Toys’R’Us par la FIB, Michel Ohayon pourrait être à la tête d’un nouveau poids lourd du jouet français, les deux enseignes représentant ensemble un peu plus de 18% des parts de marché dans le secteur du jouet en France.
Les décisions des tribunaux sont attendues le 18 septembre pour le groupe Ludendo et le 3 octobre pour Toys’R’Us.
Par Bastien de Breuvand