En redressement judiciaire depuis le 2 août 2018, le fabricant de tunneliers français NFM Technologies a fait l’objet de deux offres de reprises. L’une provient de l’allemand Mühlhaüser et l’autre, du groupe français Altifort.
Fin août, le dirigeant de l’entreprise Luc Devaux espérait, dans les colonnes du Progrès, qu’une solution intelligente soit trouvée pour sauver ce savoir-faire français au risque de n’avoir plus qu’un seul constructeur de tunneliers en Europe en cas de disparition de l’entreprise.
Une entreprise en proie aux difficultés financières en raison, semble-t-il, d’échecs commerciaux qui l’ont fragilisée. Depuis mai 2018, les 150 salariés de l’entreprise implantée à Villeurbanne, dans le Rhône (69) et au Creusot, en Saône-et-Loire (71) sont au chômage partiel et restent dans l’expectative quant à leur avenir. Ils devraient y voir plus clair courant octobre.
Les candidats à la reprise et les investisseurs avaient jusqu’au 24 septembre pour déposer leurs offres devant le Tribunal de commerce de Lyon. Mühlhaüser, également fabricant de tunneliers, avait déjà eu l’opportunité de travailler avec NFM par le passé et le groupe Altifort, basé dans la Somme, est quant à lui spécialisé dans les fluides et l’industrie mécanique.
Une audience est prévue le 2 octobre prochain.
Par Bastien de Breuvand