Arrivée chez Linklaters en 2009, Carole Nerguararian vient d’être promue associée. Avec Aymar de Mauléon, l’un des avocats historiques du marché, elle co-anime la pratique restructuring du bureau français du prestigieux cabinet du « Magic Circle ».
Formée sur les bancs de Sciences Po Paris, Carole Nerguararian s’est d’abord orientée vers le droit public, matière phare de l’institution de la rue Saint Guillaume, après une année d’échange universitaire passée à l’University of California, Santa Barbara, « expérience extraordinaire » souligne-t-elle. Elle intègre ensuite HEC pour « découvrir l’autre côté du droit », et plus précisément le droit des affaires, formation qu’elle complète avec un Master 2 en Droit et Fiscalité Internationale de l’Université Paris II Panthéon-Assas, avant de passer le barreau en 2007.
Après des expériences professionnelles variées au cours de ses études tant en entreprise (Total et Vivendi Universal où elle travaillera 12 mois), au sein du Ministère de l’intérieur (pour une mission de mise à jour des plans de secours avec les acteurs de terrain, un stage « passionnant » se rappelle l’avocate) qu’en cabinet d’avocats (Allen & Overy, White & Case ou encore FriedFrank à Londres et Washington D.C.), c’est finalement chez Salans (devenu Dentons) qu’elle découvrira les procédures collectives et se passionnera pour cette matière à la croisée des chemins, entre conseil et contentieux.
Carole rejoindra ensuite Dewey & LeBoeuf LLP pour une première collaboration en contentieux commercial et procédures collectives. Cabinet qu’elle quitte opportunément, quelques semaines avant sa faillite, pour rejoindre Linklaters et l’équipe d’Aymar de Mauléon début 2009.
Promue Counsel en mai 2018, Carole a travaillé sur d’importants dossiers de place tels que CGG, Toy’R’Us, Conforama, Arjowiggins, Ascoval, Lecta ou encore Europcar, Technicolor et Comexposium récemment. « Alors que Linklaters est plutôt associé à l’image d’un cabinet de prêteurs, l’équipe intervient en réalité tant aux côtés des banques, fonds et obligataires, que des débiteurs, actionnaires et repreneurs, sur des dossiers financiers et industriels, y compris dans leur dimension contentieuse » nous confie l’avocate.
Travaillant en étroite collaboration avec les équipes M&A et bancaire à Paris et pouvant s’appuyer sur le réseau de 30 bureaux du cabinet anglo-saxon qu’elle connait parfaitement, la nouvelle associée, réputée pour sa technicité et son expérience notamment dans les dossiers internationaux, a à cœur de poursuivre le développement de l’équipe alors que les conséquences de la crise de la Covid-19 risquent de se faire sentir encore longtemps.
Par Caroline de Bonville