Haut-de France, le 27 février 2019. Le Tribunal a constaté qu’Altifort n’avait pas tenu ses engagements et se donne un mois pour trouver un repreneur. Le début d’une course contre la montre, plusieurs contacts sont déjà pris, d’autres en cours …
Ascoval n’a pas fini de faire parler d’elle. Créée en 1975 par le groupe Vallourec, l’aciérie, basée à Saint-Saulve près de Valenciennes, spécialisée dans les aciers spéciaux (haute qualité) est devenue un outil de production industriel moderne et hautement opérationnel après de nombreux investissements de rénovation réalisés ces dernières années.
Comme nous nous en étions fait l’écho, son repreneur Altifort a finalement fait défaut, se trouvant dans l’incapacité de réunir les financements nécessaires à l’opération de reprise.
Lors d’une audience qui s’est tenue ce jour, le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg a prononcé la résolution du plan de cession d’ASCOVAL qui avait permis sa reprise par le groupe ALTIFORT et a accordé à la société Ascoval un mois pour trouver un plan de reprise à présenter à la prochaine audience du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg fixée au mercredi 27 mars 2019.
Une rétroactivité au 1er février 2019
Cette décision conduit la société ASCOVAL à revenir à l’état du 1er février 2019. ASCOVAL assumera les charges (les salaires et les factures fournisseurs) du mois de février 2019 et reprendra la production en cours. Les salaires seront donc payés par ASCOVAL ce jour.
L’activité se poursuit dans le but de chercher un candidat à la reprise en vue de l’audience du 27 mars prochain. Des pistes sont à l’étude auprès d’industriels et de financiers.
« Nous sommes concentrés sur la recherche de solutions de reprise. Des négociations sont en cours. Nous avançons sur des solutions qui seront prises en accord avec les salariés et dans leur intérêt » explique Cédric Orban, CEO d’ASCOVAL. Les 281 salariés retiennent leur souffle …
Par Cyprien de Girval