C’est un nouvel épisode du feuilleton. L’entreprise franco-belge, désignée repreneur d’Ascoval avant de se retirer, a été placée en redressement judiciaire le 9 juillet dernier par le tribunal de commerce de Paris.
Fondé en 2014 par Stanislas Vigier et Barth Gruyaert, Altifort est spécialisé dans la conception et la production de produits sur mesure et services associés pour les applications critiques liées aux industries telles que le nucléaire, l’hydraulique, l’énergie renouvelable, le transport, etc.
Le groupe, qui s’est constitué en rachetant de nombreuses entreprises dans divers secteurs, notamment à la barre du tribunal, s’était fait remarquer en décembre dernier en déposant une offre de reprise d’Ascoval, acceptée par le tribunal. Mais Altifort avait finalement été contraint de se « désister » quelques semaines plus tard faute d’avoir réuni les financements nécessaires, pour laisser la place à British Steel, lui même en proie à un avenir incertain …
Avec des sites de production dispatchés en France et en Belgique et 14 filiales, le groupe emploie 1.500 salariés dont un grand nombre en France pour un chiffre d’affaires revendiqué de 200 millions d’euros. Son siège social est situé à Ham.
La SCP Abitbol & Rousselet prise en la personne de Frédéric Abitbol a été nommée administrateur judiciaire d’Altifort et la SELAFA MJA prise en la personne de Valérie Thomas a été nommée mandataire judiciaire.
Par Cyprien de Girval