Alors que l’enseigne d’ameublement est en proie à d’importantes difficultés économiques, le seul repreneur en lice est l’actuel propriétaire de l’enseigne. La seule alternative offerte au Tribunal étant la liquidation judiciaire, le suspense quant à l’issue de l’audience du 14 septembre prochain ne parait pas insoutenable.
Voilà un nouveau dossier qui fait débat. A nouveau, une enseigne d’ameublement fait l’objet d’une offre de reprise par son actuel actionnaire. Bien que possible avant la crise sanitaire, cette opération a été largement facilitée du fait des ordonnances Covid.
En l’espèce, l’offre de reprise formulée par Alexis Mulliez, co-actionnaire avec l’association familiale Mulliez, prévoit le maintien de la moitié des emplois et garderait 9 des 26 magasins.
Cela étant, la famille Mulliez travaillerait avec les administrateurs judiciaires à un plan de reclassement d’une partie significative des salariés non repris au sein des autres enseignes du groupe.
Par Cyprien de Girval