Convertir les façades en centrales solaires, c’est la promesse de la startup Crosslux qui développe des vitrages photovoltaïques producteurs d’une énergie qui a vocation à être utilisée par le réseau local. Une société implantée sur un marché très porteur et qui se trouve aujourd’hui placée en liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce d’Aix en Provence, faute de moyens financiers suffisants pour poursuivre l’aventure. Ses fondateurs sont à la recherche d’investisseurs pour sauver une technologie prometteuse !
Créée en 2011 à Rousset, en Provence (13), la startup est spécialisée dans la technologie des couches minces solaires (CIGS) qui consiste à empiler des couches nanométriques au sein d’un verre feuilleté qui peut être monté sur du double ou triple vitrage. Une partie de la lumière peut être alors absorbée et convertie en électricité et la technologie est imperceptible à l’œil nu.
Des difficultés à trouver les financements pour poursuivre l’aventure
En 2013, les fondateurs de Crosslux ont levé la somme de 635 000 euros, notamment pour tester leur concept en laboratoire. En février 2016, Crosslux a entamé sa phase d’industrialisation et a levé 1,7 millions d’euros qui lui ont permis de se renforcer grâce à l’intégration des équipements et des salariés de Nexcis, une autre société du secteur, puis de développer ses ateliers de production pour fin 2017.
Un marché porteur estimé à 22 milliards de dollars à horizon 2022
Selon les deux fondateurs, Pierre-Yves Thoulon et Marc Ricci, ces 25 années de R&D et ces dizaines de millions d’euros investis ont un avenir ! Le marché mondial du BIPV (Building Intergated Photovoltaïcs) qui représente l’ensemble des solutions photovoltaïques implantées dans des matériaux de construction conventionnels comme le verre pèserait 22 milliards de dollars à horizon 2022.
Ils disposent d’un délai de deux mois pour trouver des investisseurs qui permettront à l’aventure de continuer et au savoir-faire français de rayonner !
Pour découvrir l’entreprise : http://www.crosslux.eu/fr/
Par Bastien de Breuvand
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