Fondé en 1923 à Niort, dans les Deux-Sèvres (79), le groupe familial Rougier, l’un des leaders mondiaux de la production et du négoce de bois fait face à des difficultés financières.
Le chiffre d’affaires du groupe a baissé de 7,5% en 2017 et la société est toujours en attente du remboursement de TVA de plusieurs Etats Africain, pour un montant total de 15,6 millions d’euros. C’est sans compter les difficultés opérationnelles rencontrées depuis plusieurs mois dans le port de Douala, au Cameroun, qui fait l’objet d’engorgements chroniques et persistants, dus notamment à un manque d’investissements dans le port, devenu impraticable et regorgeant de stock non expédié.
Ces difficultés ont fortement perturbé les activités des filiales camerounaise, congolaise et centrafricaine. Par conséquent, les 700 personnes travaillant sur place ont été mises au chômage technique, en espérant que la situation s’améliore.
Très implanté en Afrique, le groupe assure la gestion de près de 2 millions d’hectares de concessions forestières en Afrique Centrale, au Gabon, au Cameroun, au Congo et en RCA, employant environ 3000 personnes au total.
Par Bastien de Breuvand